Dieppe & co à vélo répond à l’enquête publique sur l’élargissement de la RD925

Contribution n°2 à l’Enquête Publique – Projet de mise à 2×2 voies de la RD925

Suite à la réunion du 14 novembre 2025 à Bracquemont et à la visite de terrain réalisée sur la RD925, nous souhaitons apporter la contribution suivante.

Alors que l’Etat français s’est fait condamné pour son inaction en matière de lutte contre le réchauffement climatique et a été enjoint par le juge administratif d’agir contre la pollution de l’air sous astreinte fixée à 10 millions d’euros par semestre de retard (CE, 19 juillet 2020, n°428409), le projet d’aménagement tel qu’envisagé par le Département s’inscrit à contre-courant de cette nécessaire prise de conscience environnementale.

Une remarque générale : la justification principale avancée est l’augmentation du trafic induit par l’EPR2. Pourtant, le projet s’arrête à Saint-Martin-en-Campagne, alors que Penly se situe 3 km plus loin. L’utilité publique de ce projet d’envergure majeure n’est donc absolument pas démontrée.

Nos observations vont s’attacher à expliquer que le projet présenté repose sur un schéma ancien, dénué d’actualisation, et apparaît aujourd’hui non conforme à la réglementation en vigueur, disproportionné, inadapté, et porteur d’inconvénients majeurs sur le territoire, l’agriculture et les mobilités.

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Contribution n°1 à l’Enquête Publique – Développement des aménagements cyclables

Le projet, qui prévoit un doublement des flux de circulation en transformant la D925 en voie rapide à 2x2 voies, rendra la traversée de cet axe impossible en créant une barrière physique infranchissable.

Aujourd’hui, cette possibilité existe, bien que dangereuse faute de traversée sécurisée pour les piétons et cyclistes. Par la suite, en l’absence d’aménagements spécifiques sécurisés, les usagers non motorisés devront parcourir plusieurs kilomètres supplémentaires pour rejoindre le côté opposé de la route. Sans oublier la coupure du chemin rural entre Derchigny et Berneval qui constitue là encore une perte majeure pour la continuité des mobilités actives.

Plutôt que d’améliorer la sécurité et la continuité des trajets pour les mobilités actives - commel’impose la Loi d’Orientation des Mobilités (LOM) -, le projet aggrave la situation existante, en rendant toute traversée à pied ou à vélo encore plus risquée et dissuasive (cf Légifrance.gouv Code de l'environnement- Section 2 Itinéraires cyclables -Article L228-3).

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